Abbé Marcel Dionne, p.m.é.
(1929-2021)
 L’abbé Marcel Dionne, prêtre des Missions-Étrangères et membre du clergé diocésain de Rimouski, est décédé à l’Hôpital Jean-Talon de Montréal le mercredi 3 novembre 2021 à l’âge de 91 ans et 11 mois. Ses funérailles ont été célébrées le 13 novembre à la chapelle de la Maison centrale de la Société des Missions-Étrangères à Laval. Le supérieur de l’institut, l’abbé Roland Laneuville, a présidé la concélébration et c’est son confrère, l’abbé Gilles Poirier, qui a prononcé l’homélie. À l’issue du service funèbre, les cendres du défunt ont été déposées au columbarium de la chapelle de la Maison centrale. L’abbé Dionne laisse dans le deuil ses belles-sœurs : Noëlla Marquis (feu Jean), Simone Dumont (feu Gilles) et Francine Paradis (feu Gérard), ses neveux, nièces, parents, amis ainsi que ses confrères prêtres de la Société des Missions-Étrangères et de l’archidiocèse de Rimouski. Il rejoint dans la mort ses frères et sœurs : Yolande (feu Denis Cadieux), Daniel (feu Lucile Paradis), Odette (feu Maurice Côté), Eddy et Denise.
Né à L’Isle-Verte le 7 novembre 1929, il est le fils de François Dionne, mécanicien de marine, et d’Isabelle Fraser. À la suite de ses études classiques au Petit Séminaire de Rimouski (1945-1952), il est admis à la Maison de probation des Missions-Étrangères à Québec le 25 août 1952. Après une année préparatoire, il entreprend sa formation théologique (1953-1957) au Séminaire des Missions-Étrangères à Pont-Viau où il prononce le serment perpétuel d’affiliation le 9 mai 1956. Il est ordonné prêtre pour son institut en la basilique Notre-Dame de Montréal le 29 juin 1956 par le cardinal Paul-Émile Léger, archevêque de Montréal. Par la suite, il étudie le droit canonique à l’Université Grégorienne de Rome (1957-1959) où il obtient sa licence. Le 24 février 1975, il est incardiné au diocèse de Rimouski.
Au début de son ministère, Marcel Dionne est secrétaire particulier du Supérieur général et assistant au secrétariat général de la Société des Missions-Étrangères à Montréal (1959-1963). Le 24 septembre 1963, il part une première fois en mission. Après avoir fait l’apprentissage de la langue espagnole au Honduras (1963-1964), il se rend en Argentine, au diocèse de Resistencia, où il est d’abord vicaire (1964-1965), puis curé de La Plaza (1965-1967). Rentré au pays, il est assistant du Supérieur général et secrétaire général de son institut (1967-1973). Il fait ensuite un retour au diocèse de Resistencia, où il est d’abord en service pastoral à El Carmen (1974-1979), puis vicaire général de son diocèse avec ministère pastoral à Barranqueras (1979-1984). Revenu au Canada, il est économe général de son institut à Laval (1984-1993), avant de repartir une nouvelle fois en mission, cette fois pour le Honduras, comme missionnaire au Petit Séminaire de Choluteca (1993-1996), puis comme curé de Nacaome (1996-1998). De 1998 à 2009, Marcel Dionne est économe régional de la mission hondurienne, directeur diocésain des Œuvres pontificales missionnaires, chancelier du diocèse de Choluteca et juge au Tribunal ecclésiastique interdiocésain. Durant cette période, il est aussi administrateur du Centro Javier (1998-2005) – où il a sa résidence de 1998 à 2006 – et vicaire à la paroisse de La Guadelupe à Tégucigalpa (1992-2009) – où il habite de 2006 à 2009. De retour au Canada cette année-là, il s’installe à la Maison centrale de sa communauté à Laval, tout en étant responsable du Camp Robert à Sorel-Tracy (2010-2014).
Dans son homélie, l’abbé Gilles Poirier a salué un homme cultivé aux multiples talents, discret pour lui-même mais actif pour les autres, un homme pour qui « la personne humaine était plus grande et plus importante que la loi » (cf. Marc 3, 1-5). Mais avant toute chose, il fut un homme de foi « qui a aimé le monde, qui a aimé la Société [des Missions-Étrangères] et qui a été un fidèle serviteur dans tous les domaines de la vie missionnaire. »
Sylvain Gosselin, Archiviste
Le Relais 850, 2 décembre 2021.
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