CONSEIL PRESBYTÉRAL
DU DIOCÈSE DE RIMOUSKI

ÉCHOS DU CPR 2003

(Aller à l'année 2002)

N.B. : les réunions 156 (27 janvier) et 157 (29 mars) n'ont pas fait l'objet d'un résumé.

158^e réunion du Conseil presbytéral
tenue à Rimouski le 10 avril 2003,
de 9h30 à 15h30.

COMITÉ DIOCÉSAIN DU MINISTÈRE PRESBYTÉRAL

Nous accueillons l'abbé Benoît Hins qui vient faire rapport du travail de son comité et nous parler de la journée mondiale de prières pour les vocations qui aura lieu le 11 mai 2003. Il fait le point sur la situation peu reluisante des vocations dans notre diocèse. Le manque de relève sacerdotale a plusieurs causes. Le CPR en a relevé quelques-unes:

- La perspective d'être ordonné prêtre et d'être ensuite nommé responsable de gros secteurs pastoraux présente peu d'intérêt pour Les jeunes. De plus, il est difficile se s'intégrer et de créer des liens d'appartenance dans des entités pastorales trop vastes.

- Nous n'offrons actuellement qu'un modèle traditionnel de prêtre, célibataire, seul ou isolé, accomplissant un travail surhumain en paroisse, et il est invivable pour les jeunes. Les communautés religieuses nouvelles recrutent des vocations alors que nous n'y parvenons pas. Elles offrent ce que nous n'offrons pas: d'autres manières d'exercer le sacerdoce, plus de prière, une fraternité répondant aux besoins des jeunes. La crise des vocations porte donc davantage sur la tâche et le modèle de prêtre que sur le sacerdoce lui-même.

- Il nous faut repartir de la communauté chrétienne et de ses besoins et faire appel à sa responsabilité. Elle doit se trouver de vrais responsables, et pas seulement des aides, qui dégageront le prêtre des tâches secondaires. A-t-elle encore besoin du modèle traditionnel de ministère presbytéral? En ce sens, notre Chantier diocésain ouvre des perspectives intéressantes pour l'avenir.

MISERICORDIA DEI ET L'ABSOLUTION COLLECTIVE

L'absolution collective a été autorisée dans notre diocèse par Mgr Louis Levesque en avril 1973. Le récent motu proprio de Jean-Paul II, Misericordia Dei, demande aux conférences épiscopales de présenter à Rome une politique pour la restauration de la confession privée et un resserrement de l'absolution collective. Mais nous constatons qu'un abandon pur et simple de l'absolution collective ne signifierait pas un retour à l'aveu privé, car il y a perte du sens du péché chez une majorité de fidèles. Les participants aux célébrations du pardon avec absolution collective sont généralement les mêmes que ceux qui participent aux messes dominicales et les non-pratiquants ne se préoccupent pas beaucoup du sacrement du pardon!

Nous soulignons la qualité de nos célébrations du pardon et de la participation des fidèles qui s'y présentent. Nous avons aussi besoin de rencontres individuelles de qualité. Le pardon est un besoin humain et spirituel. Pour ces raisons, et aussi la diminution des prêtres, il ne nous semble pas possible d'abandonner systématiquement la pratique de la célébration communautaire du pardon avec absolution collective.

DEUX MARRAINES OU PARRAINS AU BAPTÊME

Les membres du CPR sont favorables à ce que l'on facilite l'accès à la fonction de parrain ou marraine à deux personnes du même sexe. L'important est l'enfant à baptiser et son éducation dans la foi. Ce que nous exigeons des parrains ou marraines, c'est qu'ils consentent à exercer ce rôle et répondent par ailleurs aux autres exigences du droit. Mgr Blanchet consultera d'autres évêques à ce propos et publiera éventuellement une politique diocésaine à cet effet.

LE VÉCU DES PRÊTRES

Les membres du CPR partagent leurs réflexions sur la manière dont les prêtres vivent la période de bouleversements qui affecte présentement notre Église diocésaine. Certains y voient un renouveau, mais d'autres, surtout les plus jeunes, se demandent comment ils vont vivre cela. Il y a beaucoup d'inquiétudes et d'insécurité. La tâche prend des proportions surhumaines.

Pour quelques-uns, certains prêtres sont proches du point de rupture, à la merci de la maladie ou du découragement, se sentant seuls et pas assez encadrés. Face aux nouveaux défis, il y a nécessité de réorganiser sa vie, son temps, pour que cela soit vivable. Mais tous n'ont pas cette possibilité ou cette capacité à cause de leurs tâches ou de leur personnalité. Cependant, il faut rester attentif au fait que nos communautés chrétiennes sont conscientes de ce qui se passent et soutiennent leurs pasteurs.

La réflexion sur le vécu des prêtres touche aussi à leur situation financière et aux modes de rétributions qui sont les leurs. Il est recommandé au Comité diocésain des tarifs et traitements d'envisager une amélioration de leurs conditions financières.

Yves-Marie Mélançon, prêtre
secrétaire du CPR
23 avril 2003
Publication : D'une semaine... à l'autre, 28 avril 2003, p. 4-5.

159^e réunion du Conseil presbytéral
tenue à Rimouski le 2 juin 2003,
de 9h30 à 15h40.

La 159e réunion du Conseil presbytéral a eu lieu à Rimouski le 2 juin 2003. Plusieurs sujets ont été traités. Mentionnons, entre autres:

DEUX MARRAINES AU BAPTÊME

Les chanceliers du Québec se sont prononcés contre la présence de deux personnes de même sexe comme parrains ou marraines de baptême. En accord avec les évêques, ils favorisent plutôt le respect des normes actuelles du droit et de la tradition ecclésiale. C'est également l'option retenue par le nouveau Guide canonique et pastoral au service des paroisses que publiera prochainement l'Assemblée des Évêques du Québec. Dans le diocèse de Rimouski, nous respecterons donc cette politique et nous ne donnerons pas suite à la recommandation du dernier CPR d'accepter deux personnes de même sexe comme parrains ou marraines de baptême.

Concrètement, il est donc demandé aux pasteurs du diocèse et aux ministres du baptême de respecter les normes actuellement en vigueur, soit : (1) un seul parrain OU une seule marraine, (2) ou bien un parrain ET une marraine, (3) ou bien aucun parrain ou marraine, leur présence n'étant pas obligatoire au baptême. Il est donc maintenant exclu que deux personnes de même sexe soient acceptées comme parrains ou marraines à un baptême célébré sur le territoire du diocèse de Rimouski. De plus, les demandes de dispenses ne seront pas agréées.

Toutefois, par exception, en cas de force majeure et pour éviter des conflits familiaux, les pasteurs pourront accepter deux personnes de même sexe, mais à la condition expresse qu'une seule d'entre elles soit officiellement reconnue comme parrain ou marraine, l'autre ne pouvant figurer au registre et signer dans celui-ci qu'à titre de témoin du baptême.

Plus de détails...

LES FUNÉRAILLES PRÉSIDÉES PAR DES LAÏCS

L'expérience vécue dans la Vallée de la Matapédia a été évaluée comme étant très positive. Malgré quelques résistances prévisibles, cette nouvelle manière de faire est bien acceptée par le milieu, la personne qui exerce ce service étant officiellement désignée par le Conseil paroissial de pastorale (CPP) et le pasteur. Les fidèles sont conscients du fait que cette nouvelle situation apporte une solution à une problématique qu'on ne peut plus éviter.

Prochaine étape: il faut rendre l'expérience publique et en faire la promotion. Il y a là une opportunité de développement à ne pas négliger et à étendre partout dans le diocèse, même dans les paroisses où la situation n'est pas encore urgente. Ainsi, il faut dès maintenant former des personnes à ce ministère. Il ne faut pas hésiter à offrir des funérailles présidées par un laïc chaque fois que l'occasion se présente. Quand les familles refusent, le prêtre présidera les funérailles. Mais chaque fois que cela sera accepté, ce sera un pas dans la bonne direction, l'échéance étant inéluctable.

LES PUBLICATIONS DIOCÉSAINES

Le journal diocésain Au coeur de la vie publie son dernier numéro et cessera donc d'exister. Par contre D'une semaine... à l'autre va se poursuivre, mais pas sans qu'on lui fasse subir une cure de rajeunissement. Il n'est plus pertinent d'avoir deux publications qui coûtent très cher au diocèse. Mais il demeure indispensable d'avoir au moins un bon organe de communication. On recommande d'y introduire de la publicité pour en diminuer les coûts de production. On recommande aussi d'utiliser davantage le site Web du diocèse, le courriel et le fax pour transmettre les informations.

LES RÉGIONS PASTORALES

Le Chantier diocésain a recommandé le remplacement des neuf zones par la création de six grandes régions pastorales. Elles seront des lieux de concertation et de mise en commun, avec une structure de fonctionnement adaptée. Le CPR donne son accord pour les limites de quatre des six régions, soit Matane, Le Témiscouata, La Matapédia et Les Basques, mais demande que l'on revoie celles de La Mitis et de Rimouski-Neigette, après consultation des intéressés et de manière consensuelle.

CALENDRIER DU CPR 2003-2004

Les dates suivantes ont été retenues pour les prochaines réunions:
15 septembre, 27 octobre, et 24 novembre 2003;
19 janvier, 23 février, 29 mars, 26 avril et 31 mai 2004.

INFORMATIONS DE LA PASTORALE D'ENSEMBLE

Suite à l'ouverture de postes pour combler quelques services diocésains, les personnes suivantes ont été engagées:

- Service de formation à la vie chrétienne: Pauline Sirois et Robin Plourde
- Service de la présence dans notre milieu: Catherine Landry (Pastorale jeunesse)
- Liturgie et cellules de vie chrétienne: poste toujours à combler

Ont accepté de travailler avec un contrat de service
- Sr Gertrude Minville: « Grandir dans la foi »
- Sr Monique Anctil: « Renouveau charismatique »
- Monique Robichaud: « Développement et Paix »
- Claudine Côté et Carmelle Labbé: « Préparation au mariage »

DOCTORAT DE L'ABBÉ CLAUDE PIGEON

Claude Pigeon, un des membres du CPR, a soutenu sa thèse de doctorat à la Sorbonne le 21 mai 2003, en cotutelle avec l'Institut Catholique de Paris et l'Université Laval. Titre de sa thèse: Les petites paroisses rurales du diocèse de Rimouski. Repères historiques et ecclésiologiques au service d'un remodelage paroissial. Suite à cette soutenance, il a obtenu le grade de Docteur en histoire des religions et anthropologie religieuse de l'Université de Paris IV-Sorbonne avec la mention "Honorable"; s'y ajoutent un Doctorat canonique en théologie de l'Institut Catholique de Paris et un Doctorat en théologie (Ph.D.) de l'Université Laval. Par l'entremise de Nive Voisine, le CPR lui a adressé les félicitations suivantes:

«Honoré d'avoir en son sein un nouveau docteur, le CPR félicite, au nom de tout le presbyterium, Claude Pigeon pour son succès et son titre si bien mérité, lui redit son admiration pour sa persévérance dans le travail et lui souhaite de pouvoir diffuser et mettre en application ses idées.»

LE JOUR DU SEIGNEUR

Radio-Canada prévoit transférer de 10h00 à 12h00 la messe télévisée du dimanche, sous le faux prétexte d'une baisse de cote d'écoute, laquelle ne tient pas compte des hôpitaux et des foyers de personnes âgées. Sa réalisation est également transférée de Montréal à Ottawa. Le CPR demande aux gens de réagir contre cette malheureuse initiative et de manifester leur opposition en signant une pétition qui sera mise en circulation prochainement.

Yves-Marie Mélançon, prêtre
secrétaire du CPR
3 juin 2003
Publication : D'une semaine... à l'autre, 11 juin 2003, p. 5-6.

160^e réunion du Conseil presbytéral
tenue à Rimouski le 15 septembre 2003,
de 9h30 à 15h25.

COMPOSITION DU CPR

Le CPR accueille trois nouveaux membres : MM. Les abbés Jacques-Daniel Boucher, Marc-André Blaquière et Gérard Beaulieu. Le CPR se compose donc, pour l'année 2003-2004, des personnes suivantes:

Mgr Bertrand Blanchet et les abbés Gérald Roy, vicaire général, Léopold Fournier, Claude Pigeon, Normand Lamarre, Hermel Lahey, Béatrix Morin, Gérard Beaulieu, Jocelyn Malenfant, Marc-André Blaquière, Marc-André Lavoie, Jacques-Daniel Boucher, Arthur Leclerc, Nive Voisine, Réal Pelletier et Paul-Émile Vignola. L'abbé René DesRosiers est l'animateur du CPR et l'abbé Yves-Marie Mélançon, chancelier, est le secrétaire permanent du CPR. Mme Wendy Paradis, directrice de la pastorale d'ensemble, est une invitée permanente qui siège à toutes les assemblées avec droit de parole.

Quant à l'exécutif du CPR, il est composé des abbés Gérald Roy, René DesRosiers, Yves-Marie Mélançon, Nive Voisine, Réal Pelletier et Claude Pigeon.

LES RÉGIONS PASTORALES

L'abbé Gérald Roy, v.g., a présenté les six nouvelles régions pastorales. Les frontières ont été établies pour assurer un certain équilibre entre les régions. Un décret sera publié cet automne, par Mgr Blanchet, pour établir officiellement l'existence et les limites de ces régions pastorales. L'organisation interne et la gestion de ces régions sont laissées, pour le moment, aux initiatives locales.

MARIAGE CIVIL VS MARIAGE RELIGIEUX

Les membres du CPR se sont demandés s'il faut à tout prix que les prêtres soient en même temps ministres religieux et ministres civil du mariage. Non, un prêtre peut célébrer uniquement le mariage religieux d'un couple déjà marié civilement, par exemple. On estime qu'il devient opportun que la célébration du mariage civil soit séparée de celle du mariage religieux. De toute manière, la nouvelle définition du mariage que l'on voit poindre au Canada, éventuellement applicable aux couples homosexuels, va précipiter les choses. L'Église canadienne risque de se retrouver dans une situation ambiguë dont l'issue pourrait être la séparation du mariage civil de la célébration religieuse du mariage, comme cela se pratique déjà dans plusieurs pays. Cette séparation ne modifiera pas nécessairement les rites de la célébration religieuse du mariage lui-même, mais elle favorisera l'approfondissement du geste, la catéchèse préparatoire, l'accompagnement du couple.

PUBLICATIONS DIOCÉSAINES

Une nouvelle publication diocésaine mensuelle, consistante et régulière, nommée En chantier, commencera à paraître le 15 octobre, à raison de 10 numéros par année. Coût de l'abonnement régulier : 25 $ / année.

Un bulletin d'informations brèves, Le relais, sera envoyé les vendredis, par courriel, à tous les prêtres, diacres, agents et agentes de pastorale, présidents et présidentes d'assemblées de fabrique, ainsi qu'aux autres personnes qui en feront expressément la demande. Ce bulletin électronique sera distribué gratuitement.

CHANTIER DIOCÉSAIN

Les carrefours en région, pour la mise en application du plan d'action 2003-2004 du Chantier diocésain, sont en marche. Toutes les régions seront visitées. L'expérience est positive.

Le devoir de vigilance du CPR consiste à voir comment se vit le plan d'action du Chantier, à prendre le pouls de la situation, l'état d'esprit, et à proposer des rectifications, des ajustements au besoin. Il doit soutenir les trois responsables diocésains des missions, les accompagner, les encourager. Le CPR n'a pas de mission de contrôle et il n'a pas à évaluer ce qui se passe dans les paroisses : cela relève plutôt des trois responsables diocésains.

SALAIRE DES PRÊTRES

Le CPR recommande une hausse significative du salaire de base des prêtres, des honoraires qui leur sont versés pour les funérailles, les mariages et les baptêmes et une augmentation du taux de remboursement des frais de déplacement. On demande de trouver un mécanisme de rétribution qui tienne compte de l'augmentation marquée du travail occasionnée par la formation de secteurs de plus en plus volumineux et étendus.

Yves-Marie Mélançon, prêtre
secrétaire du CPR
16 septembre 2003

161^e réunion du Conseil presbytéral
tenue à Rimouski le 27 octobre 2003,
de 9h30 à 15h35.

SALAIRE DES PRÊTRES

Le Comité des tarifs et traitements présente des propositions au CPR pour un réaménagement et une hausse du salaire des prêtres. Elles sont accueillies par le CPR qui demande que soient aussi révisés les honoraires versés aux célébrants pour les funérailles, les mariages et les baptêmes, de même que le taux de remboursement des frais de déplacement. Le Comité des tarifs et traitements va donc se pencher à nouveau sur ces questions et faire d'autres propositions. La décision finale relève de Mgr Blanchet.

MARIAGES ET BAPTÊMES

Le CPR s'est d'abord questionné sur notre pratique sacramentelle en général. Les célébrants doivent-ils suivre la tendance actuelle qui favorise la création de rites nouveaux et souvent originaux, au goût du jour et à la demande des gens, et cela dans des lieux de célébrations multiples et diversifiés ? Cette question touche particulièrement les mariages, les baptêmes et les funérailles. Il a été convenu de respecter le sens des sacrements et des autres célébrations, tout en laissant au discernement pastoral des prêtres une certaine créativité dans le choix des rites et des expressions liturgiques.

À cet effet, le CPR recommande que l'on accepte la célébration de mariages dans certains oratoires ou chapelles quand l'utilité pastorale s'en fait sentir. Une liste de lieux autorisés pourrait être établie. Le célébrant apporterait alors ses registres sur place pour les signatures. Par contre on n'est pas favorable à la célébration du mariage en plein air ou à la résidence privée et on recommande que ce genre de demande ne soit pas agréé. En ce qui concerne les baptêmes, le CPR insiste pour qu'ils ne soient célébrés que dans les églises paroissiales, sauf motif pastoral sérieux et alors uniquement avec l'autorisation de l'Ordinaire du lieu. Les baptêmes dans les résidences privées, ou ailleurs en dehors d'une église paroissiale, sont à proscrire, sauf en cas de grave nécessité comme le danger de mort.

INTENTIONS DE MESSES

Il est acceptable d'annoncer plus d'une intention lors d'une messe, mais à la condition qu'une seule d'entre elles soit célébrée sur place, les autres étant célébrées à l'extérieur de la paroisse ou à un autre moment. Cela doit être clair et ne pas porter à confusion, car, lors d'une messe, on ne peut pas acquitter plusieurs intentions pour lesquelles des offrandes séparées ont été faites. Et cela même si le prêtre ne reçoit qu'un seul honoraire et que le solde du total cumulé est laissé à la paroisse : cette pratique est tout à fait contraire au droit. La stricte interdiction du cumul des intentions de messes pour une seule célébration vise à éviter ne serait-ce que l'apparence de commerce ou de profit sur les messes.

On fait aussi remarquer que si une messe est célébrée avec des intentions multiples et des honoraires cumulés, la fabrique encaisse plusieurs honoraires pour une seule messe, ce qui augmente ses revenus. C'est justement le genre de situation que veut éviter la législation sur les honoraires de messes. Cette pratique est donc absolument inacceptable, peu importe les raisons alléguées ou le consentement des donateurs. De plus, il crée une inégalité financière par rapport aux fabriques où l'on respecte la loi.

Yves-Marie Mélançon, prêtre
secrétaire du CPR
28 octobre 2003

162^e réunion du Conseil presbytéral
tenue à Rimouski le 24 novembre 2003,
de 9h30 à 15h30.

Parmi les points à l'ordre du jour, quelques questions plus importantes ont été abordées. En voici un bref résumé.

TARIFS ET TRAITEMENTS

La question du salaire des prêtres et des honoraires de célébrations, qui avait fait l'objet d'une étude lors du CPR du 27 octobre, a été reprise sur la base de propositions révisées tenant compte des observations faites, des lois fiscales et de la capacité financière des fabriques. Les membres ont fait diverses suggestions à Mgr Blanchet, lequel déterminera une politique diocésaine. Il est prévu que cette réorganisation salariale entre en vigueur en janvier 2004. Les assemblées de fabriques seront rencontrées, en janvier ou février, pour la présentation de cette politique salariale révisée et pour diverses autres questions financières et administratives.

ÉCOLE DE PASTORALE

L'abbé René DesRosiers, directeur de l'École, remet un rapport d'étape relativement aux implications de l'École dans la mise en œuvre du Chantier diocésain. Il présente ensuite la programmation 2004 et les liens que nous entretenons avec l'Université Laval pour les cours du certificat en théologie. Actuellement, l'École a trente-trois étudiants répartis sur le territoire du diocèse : trois au baccalauréat en théologie et trente au certificat. Leur moyenne d'âge est d'un peu plus de 60 ans.

Le CPR s'est ensuite penché sur la politique de formation des prêtres, des diacres permanents et des agents de pastorale dans le diocèse.

JOURNÉES ANNUELLES D'ÉTUDE POUR LES PRÊTRES

On demande qu'il y en ait deux par année, différentes de l'Assemblée annuelle des prêtres. Il s'agirait alors de journées d'étude professionnelle pour les prêtres actifs dans le ministère. Elles porteraient sur des questions de ministère, d'habileté pastorale. Tout prêtre intéressé, même retraité, pourrait y participer. Quelques sujets proposés : les secteurs et les paroisses regroupées comme avenir de notre Église diocésaine; les rites liturgiques, les symboles et la créativité; l'équilibre humain dans le ministère : gestion du temps, du stress et des conflits.

Yves-Marie Mélançon, prêtre
secrétaire du CPR
25 novembre 2003
Publication : En Chantier, no 3, 15 décembre 2003, p. 16.

VIE DIOCÈSE / CPR | RECHERCHER | INDEX | ACCUEIL